vendredi 4 mai 2012

Dérapages

La bande-annonce promettait un documentaire choc sur les dangers de l'alcool et la vitesse au volant chez les jeunes. La voici :


J'ai été le voir hier. Première fois, à mon souvenirs, que je me rendais dans une salle de cinéma pour voir un documentaire. Bien que ce sujet ne m'interpelle pas plus qu'un autre et que je n'ai jamais été confrontée à cette situation (heureusement). J'ai évidemment entendu des histoires de gens, d'amis ou de membres de ma famille élargie qui ont un jour ou l'autre pesé sur le gaz un peu trop loin ou qui ont pris le volant même si leur capacité à conduire et leur jugement n'étaient pas totalement présents.

Je ne suis pas sorti de cette séance cinématographique les yeux secs et j'ai eu le motton tout le long. Dès le début, le réalisateur nous plonge dans le sujet. Choquant par moment. Voir des jeunes s'amuser en lançant à Paul Arcand, qui les interroge, qu'ils ont déjà dépassé les 200 km/h sachant les dangers de rouler à cette vitesse tout en affirmant qu'ils recommenceraient n'importe quand si l'envie leur venait. Jeunesse en soif d'adrénaline et qui se croit invisible. Oui. J'ai aimé aussi qu'il fasse appel à l'ancien coureur automobile de Formule 1, Jacques Villeneuve, pour faire un petit test de vitesse sur une route de campagne.

Paul Arcand ne fait pas la morale, mais à travers les témoignages et les faits, il amène des pistes de solution pour réduire le nombre de jeunes morts sur la route. Vraiment, je conseille ce documentaire, autant aux jeunes qu'aux moins jeunes.

Ironiquement, en nous rendant à la salle de cinéma dans la voiture de mon amie, une jeune conductrice visiblement impatiente, qui se trouvait dans la voie de gauche d'une rue étroite de Québec, ne pouvait attendre que ses prédécesseurs tournent à gauche et c'était engagé de changer de voie, sans faire son angle mort. Résultat, sans la vigilance de mon amie, et son klaxon fonctionnel, la jeune fille nous aurait foncé dedans. Plus tard, en sortant du film, un homme (à cravate, détail qui marque après avoir entendu les jeunes dans le documentaire) qui lui aussi semblait impatient, a décidé de dépasser des voitures en emboîtant dans la voie inverse. Encore une fois, sans le focus sur la route des automobilistes qui roulaient dans le sens inverse, un accident serait vite arrivé. Et l'homme s'est fait observé de travers par la dizaine de gens qui attendait l'autobus.

Dans le documentaire, on peut voir des images tirés de ce vidéoclip de Simple Plan. Encore aujourd'hui, en l'écoutant, je suis troublée par ses images saisissantes.

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