C'était vendredi le 3 juin dernier. Je m'étais levée tôt pour avoir le temps de me préparer mentalement, tout en écoutant un peu d'auditions en direct sur le web.
Vers 13h30, j'ai quitté mon appartement pour me rendre à Place Laurier, face au Future Shop, pour aller donner mon nom et me rajouter à la liste des candidats pour Star Académie. Tout allait bien. Je suis arrivée vers 14h15 sur place. Je me suis présentée, on m'a donné le numéro 2079 puis j'ai rempli le petit questionnaire.
En allant m'installant à une chaise, j'ai fait la connaissance de quelques personnes, avec qui j'ai jasé. Le temps d'attente était long. Je n'étais pas stressée. Tout était bien. Par contre, plus le temps avançait, plus je m'impatientais.
J'ai vu l'animatrice-blogueuse-chroniqueuse, Émilie Fournier, poser des questions à un candidat venu de Calgary pour passer son audition. Joey Poirier-Pelletier, 17 ans, était accompagné de ses frères et les juges l'ont beaucoup appréciés, lui donnant le go pour la deuxième audition à l'automne. Pour avoir vu son audition dernièrement, je peux confirmer que ce jeune homme à un talent et un charisme fou.
Le temps passait assez vite, mais lentement en même temps. J'ai réécouté deux fois ma trame en murmurant les paroles, question d'être sûre de ne pas les oublier. Il est 19h, mon tour approche enfin.
L'objectif
J'avais fait les auditions pour la dernière édition. Un moment à oublier. J'avais chanté Si Dieu existe de Claude Dubois, a capella. Erreur ! En plus, j'avais les paroles devant moi et j'ai trouvé le moyen de me tromper. Et je n'ai pas fini la chanson, trop stressée. Enfin. Je savais mes erreurs et je n'avais pas grands espoirs d'être rappelée.
Cette année, j'avais trois objectifs : réussir à terminer ma chanson, me souvenir des paroles et faire mieux que la première fois. Lorsque j'étais rendue dans la file des prochains à franchir les portes, le stress a grimpé d'un cran. Mon tour est arrivé. J'ai donné le CD avec ma trame sonore et je me suis dirigée vers le micro. Je me suis présentée, et puis direct, la trame de Toune d'automne des Cowboys Fringants part. Dans ma tête, je me préoccupe pas de ce qui m'entoure, tentant de me débarrasser du stress, qui finalement a le dessus sur moi. J'oublie les paroles au deuxième couplet et ma voix shake tellement. J'ai pu chanter le deux tiers de ma chanson. Une amélioration à ma première audition quand j'y pense. Ensuite, je réponds aux quelques questions que Stéphane Laporte me pose. Mais mon cerveau est toujours en blackout.
En sortant, je sais toujours pas comment ça s'est passé, mais je suis juste fâchée de ne pas avoir pu finir ma chanson. Après l'audition, nouveauté cette année, on est accueillit par Ghislaine Dion (oui oui la soeur à Céline) qui nous pose des questions sur notre audition. Mon côté orgueilleux à embarquer, le coeur pompait à 100 à l'heure et j'étais rouge tomate tellement j'avais eu chaud (à cause du stress et des spots de lumière). Je suis partie amère envers ma performance mais surtout, envers mon attitude en sortant.
La leçon
Quelques jours plus tard, j'ai eu la chance de revoir la vidéo de mon audition. Je constate que j'étais beaucoup plus stressée que je le pensais. J'ai vraiment un mauvais contrôle de ma voix et un petit problème de confiance en ma capacité vocale aussi.
J'ai beaucoup écouté les auditions sur le web. J'ai donc entendu beaucoup d'autres personnes chanter avant et après moi. Je ne fais pas d'illusion encore cette année. Beaucoup de gens sont beaucoup plus talentueux que moi et mérite cette place tant convoitée.
De plus, pour ma part, j'ai un autre projet qui me tient beaucoup plus à coeur (mon roman) qui fait qu'en faisant cette audition j'avais beaucoup moins d'attente qu'il y a trois ans. Qui sait, peut-être pourrai-je me réessayer une dernière fois si une sixième édition de StarAc a lieu d'ici 2014. Mais pour l'instant, je vais suivre avec plaisir la prochaine étape des auditions qui aura lieu à l'automne. Et je souhaite bonne chance à tous les candidats et candidates !
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