C'est ce soir qu'a eu lieu le 33e Gala de l'ADISQ animé encore une fois par Louis-Jose Houde. Encore une fois, il a su offrir une animation amusante et bien dosée. Les présentateurs des prix étaient David Jalbert, Vincent Vallières, Alfa Rococo, Annie Villeneuve, Monique Giroux, Marie-Christine Trottier, Alain Lefebvre, Pierre Lapointe, Olivier Langevin, Marina Orsini, Richard Turcotte, Julie Bélanger, Patrick Marsolais et Roch Voisine.
Encore une fois cette année, les gagnants étaient pas souvent surprenants mais certains m'ont fait plus réagir que d'autres, autant positivement que négativement. Ainsi j'ai été extrêmement contente que Fred Pellerin reparte avec le Félix du Spectacle de l'année interprète et que Gilles Bélanger et feu Gaston Miron reçoivent le prix Auteur ou Compositeur de l'année et Album folk-contemporain pour les Douze Hommes Rapaillés.
Les gagnants qui m'ont fait sourcillé. Marc Dupré, qui se voyait attribué son premier trophée à vie (humour et musique combiné) pour son album Entre Deux Mondes (Album Pop Rock). Je trouve qu'il a énormément de talent et que malgré son passé d'imitateur, il a su trouver son style et sa voix dans la chanson. Par contre, je crois que Alfa Rococo, Alex Nevsky ou Alexandre Désilets auraient mérités davantage ce trophée. L'autre catégorie qui m'a fait sortir de mes gonds pour une deuxième année consécutive, c'est le Groupe de l'année qui est depuis 2010 (ou 2009, je ne sais plus) un vote du public. Les Cowboys Fringants se sont retrouvés sur scène pour aller chercher le Félix, malgré leur demande au public de ne pas voter pour eux. Le public a-t-il écouté le groupe lors de cette sortie fort médiatisée ? J'en doute. Bien qu'ils sortent un nouvel album dans quelques semaines, j'ai entendu parler d'eux, au cours des dix derniers mois, que lorsque les nominations sont sorties. Ils ne sont pas revenus sur leur déclaration d'il y a quelques mois lors de leur remerciement. Une occasion manquée pour eux, à mon avis.
J'ai versé des larmes à deux reprises lors du gala. La première fois, c'est lors des remerciements de Ginette Reno. Elle a raconté ses derniers moments au côté de Léon Bernier (décédé tout récemment) un de ses fidèles collaborateurs. Un moment d'une grande émotion. Elle venait de remporter le prix pour l'Album Pop de l'année avec son dernier opus La Musique en Moi. Autre moment, c'est le moment coup de chapeau (anciennement le Prix Hommage) qui était dédié à un grand poète, Gilles Vigneault. La présentation faite par Fred Pellerin était belle, lui qui sait si bien raconter des histoires. C'est ensuivi la chanson Les gens de mon pays interprétée par Catherine Major, Louise Forestier, Robert Charlebois, la chorale de l'école Gilles-Vigneault et Richard Séguin. Un très beau moment.
Je suis une grand fan de la musique de Vincent Vallières, j'ai donc été extrêmement contente qu'il gagne le prix pour la Chanson de l'année pour On va s'aimer encore. Cette magnifique chanson lui a aussi permis de gagner le prix du Vidéoclip de l'année lors de l'Autre Gala de l'Adisq diffusé en début de semaine. Le voici d'ailleurs. Je me tanne vraiment pas ♥ ♫
Les autres gagnants de la soirée :
Interprète féminine de l'année : Marie-Mai
Interprète masculin de l'année : Éric Lapointe
Spectacle de l'année - Auteur, compositeur, interprète : Marie-Mai pour Version 3.0
Révélation de l'année : Brigitte Boisjoli
Artiste s'étant le plus illustré hors Québec : Arcade Fire
Les prestations musicales ne m'ont pas déçue cette année, mais ne m'ont pas électrisées comme l'an dernier.
Dès le début, on a eu droit à une prestation de Misteur Valaire (Dan Dan), Radio Radio (Craque dans ma chaise), Samian (Les mots) et Marie-Mai (Plaisirs Amers). D'ailleurs, bien que j'adore Marie-Mai j'ai trouvé que sa présence dans ce numéro d'ouverture était bizarre. J'aurais préféré un autre artiste plus alternatif ou émergent.
Plus tard, une prestation de Karkwa et Martin Léon qui ont fait Le pyromane (du premier) et puis Nobody is Free (du second) pour finir en un mashup des deux chansons ensemble. Un moment merveilleux.
Nouveauté cette année. Pour présenter les nominés pour la révélation de l'année, on a fait venir sur scène chacun d'eux pour interpréter un petit bout d'une chanson. Ainsi Ariane Brunet (Aime-moi), William Deslauriers (Je lève mon verre), Brigitte Boisjoli (Fruits défendus), Jimmy Hunt (Everything Crash) et Alex Nevsky (Mille raisons) sont venus tour-à-tour pour finir ensemble sur scène. J'ai trouvé la façon de les présenter très bien.
Éric Lapointe a aussi pu faire un petit tour de chant lors du gala en chantant son excellente chanson Jusqu'au bout. Une performance poignante digne du rockeur. La mise en scène avec le quatuor à cordes était très belle.
Pour présenté le petit montage des disparus, André Gagnon est venu nous interpréter des pièces au piano. Puis, un moment plus particulier rendant un dernier hommage à Claude Léveillé avec la pièce Le piano de Claude qui a été suivi par Emmène-moi au bout du monde chantée par Isabelle Boulay. Très beau moment.
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