Avec son nouveau film, Julien Leclercq, un réalisateur français, nous transporte à la veille de Noël 1994. À l'aéroport d'Alger, quatre terroristes du Groupe islamique armé (GIA) prennent le vol d'Air France (en direction de Paris) en otage. Après un long processus de négociations et l'exécutions de trois passagers, l'avion décolle vers l'aéroport Marseille-Provence. C'est à cet endroit qu'attendent les officiers du GIGN (Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale) pour prendre d'assaut l'avion en tentant de sauver les passagers et éliminer les terroristes. Plus de 21 millions de gens assistent devant leur téléviseur à cet assaut.
Je dois dire que j'ai été impressionnée par la qualité de ce film français. Il peut facilement rivaliser les grandes productions américaines de ce genre. Deux points m'ont beaucoup agacés durant le visionnement. Premièrement, l'absence de sous-titre lorsque les personnages se parlent en arabe. Je ne sais pas si c'est pour garder du suspense sur ce qu'ils se disent, mais j'aurais aimé comprendre ce qu'ils se disaient entre eux. Deuxièmement, la caméra tremblotante à volonté. J'en ai vraiment eu mal au coeur. Je ne sais pas si c'était vraiment pour démontrer que ça brassait, mais pour moi, c'était trop.
Mis à part ces deux petits détails, j'ai adoré le film. Le jeu des acteurs est impeccables, notamment pour Vincent Elbaz (dans le rôle de Thierry, membre du GIGN), Mélanie Bernier (dans le rôle de Carole Jeanton, technocrate) et les quatre terroristes (Aymen Saïdi, Chems Dahmani, Mohid Abid et Djanis Bouzyani).
Ce film vaut la peine d'être vu au cinéma ou lorsqu'il sortira en DVD. Il nous fait vraiment vivre, près de vingt ans plus tard, un évènement marquant dans la relation Algérie-France. Suite à cette prise d'otage, Air France n'offrait aucun vol vers l'Algérie, et ce jusqu'à tout récemment (2003).
Pour en savoir plus sur cette histoire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Prise_d'otages_du_Vol_8969_Air_France
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