jeudi 11 novembre 2010

Temps Mort


La webtélé est en pleine émergence au Québec. Et j'adore découvrir les nouvelles créations. L'an dernier, ma découverte :  la série Temps Mort qui porte sur un sujet très fort, la fin du monde. J'avais adoré la réalisation, la qualité de l'image et le scénario. Une fin du monde réaliste pour le climat du Québec.

Les artisans ont vu l'engouement du public pour leur série et ils ont tourné une deuxième saison, qui est maintenant diffusé sur le site Tou.Tv . Quel bijou cette série ! Pour moi, c'est encore mon coup de coeur de la webtélé québécoise ! L'histoire n'est pas très joyeuse, mais très réfléchie.

2012 ou 2013
La fin du monde est un sujet qu'on entend parlé à cause, principalement, de la fin du calendrier Maya, en décembre 2012. Plusieurs études se font sur la plausible théorie de cataclysme général. Des fois, je m'interroge si c'est possible ou pas. Je fais des blagues là-dessus, mais en même temps, certaines théories lancées sont tellement possibles, que je suis portée à y penser un peu.

Cette série québécoise, ne fait pas exploser la planète ou ne nous amène pas un John Cusack nous sauvé dans un avion... (référence au film catastrophe 2012) C'est réaliste. On est en septembre 2013. Des tremblements de terre à répétition dans un court laps de temps, des explosions au centre-ville de Montréal, le Stade Olympique qui s'effondre, les réseaux satellites brouillés, l'électricité en panne et pour couronner le tout, un tempête de neige interminable en plein début septembre. C'est réaliste, parce qu'on sait qu'au Québec, c'est déjà arrivé de la neige en plein été. C'est réaliste, parce qu'on en voit de la neige et que ça nous arrive des grosses tempêtes qui coupent l'électricité pour un bon bout de temps (Crise du Verglas, 1998). Des tremblements de terre, on en a eu cet été.

Retour en arrière...
Dans cette série, l'hiver s'installe à temps plein, douze mois par année. Les gens meurent gelés et de faim. Quelques survivants. C'est rendu une chasse à l'homme. Qui aura le dernier cannage de la maison abandonnée.

Un retour en arrière, étant donné l'absence d'électricité. On utilise le foyer pour réchauffer, on s'éclaire aux chandelles et, comme le fait le personnage principal (Joël), on écrit sur du papier. Pas de technologies. Le bon vieux duo de papier et crayon. Je m'imagine vivre ça, sans technologie. Je crois que ce qui me manquerait le plus, c'est de ne plus pouvoir écouter de musique. Écrire à la main, je le fais encore et ça demeure un de mes medium préférés.

C'est une belle série qui nous amène à réfléchir. Et si la fin du monde arrivait vraiment. Est-ce que notre individualité croissante nous rendrait tous craintifs envers nos semblables, ou nous serions généreux et on retrouverait de l'entraide entre tous ?

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