Ce qu'il faut pour vivre

Je viens de terminer le visionnement de ce film qui a reçu plusieurs récompenses à travers le monde et je suis encore émerveillée devant un des meilleurs films québécois. Les images, la réalisation, le scénario, les acteurs, la musique, etc. Tout est merveilleux dans ce long-métrage de Benoit Pilon (Réseaux, Roger Toupin : épicier variété). L'histoire met en place un inuk, Tiivii, en 1952. Atteint de la tuberculose, il est envoyé à Québec pour se faire soigner, laissant derrière lui sa femme et ses deux filles. C'est un grand dépaysement pour ce chasseur du nord québécois. Il ne parle pas français et ne connaît rien de la culture sud-québécoise. L'arrivée du jeune Kaki, qui parle les deux langues, permet à Tiivii de retrouver espoir et énergie pour vaincre la maladie.

Affiche du film

Le scénario est de Bernard Émond (20h17 rue Darling, La donation, La femme qui boit) et l'interprète du personnage principal, Natar Ungalaaq. Une belle découverte pour moi et je suis contente de pouvoir saluer les gens de l'académie de lui avoir décerner le Jutra du meilleur acteur en 2009. La distribution compte aussi Éveline Gélinas, Paul-André Brasseur, Antoine Bertrand, Vincent-Guillaume Otis, Guy Thauvette, Denis Bernard, Luc Proulx et Louise Marleau.

Une histoire sincère, inspirée de faits vécus, qui me touche beaucoup. Un film à voir et à revoir !