mercredi 14 mars 2012

Funkytown

Je viens tout juste d'écouter le film Funkytown de Daniel Roby. Un film tourné en anglais et français et qui s'est inspiré de l'époque disco dans la métropole.  Pour ma part, j'ai trouvé le début long mais après une heure, j'ai trouvé ça beaucoup plus intéressant. D'abord, la musique est très bien choisie. Je dansais en écoutant le film. Le jeu des acteurs est super, surtout Patrick Huard, Paul Doucet et Justin Chatwin. Pour ma part, ce film m'a permis de connaître une époque que je n'ai pas connu (étant né en 1984) et surtout, d'en apprendre sur comment le disco se vivait à Montréal.

L'histoire se déroule principalement au StarLight, inspiré du célèbre bar disco The Lime Light. Certaines personnages sont même inspirés de personnes ayant influencé cette époque. Entre autres, Bastien Lavallée (Patrick Huard) est un animateur vedette, autant à la télévision qu'à la radio ; ce personnage est inspiré d'Alain Montpetit. Sa rencontre avec la jeune mannequin Adriana (Sarah Mutch) l’envoûtera et l'amènera là où il se refusait d'aller avant. On rencontre aussi Jonathan (Paul Doucet), la figure de la mode, qui indique ce qui est "in" et "out" à l'époque, et ouvertement homosexuel ; ce personnage serait inspiré du célèbre Douglas "Coco" Léopold.

On fait aussi la rencontre de Tino (Justin Chatwin), un jeune homme qui admet difficilement son homosexualité et qui veut devenir père de famille, et de Mimi (Geneviève Brouillette), ancienne chanteuse à gogo qui tente de faire sa place dans le monde du disco. Il y a aussi le producteur assoiffé d'argent, Gilles Lefebvre (Raymond Bouchard) et son fils Daniel (François Létourneau) le gérant du StarLight.

Le film contient beaucoup d'histoires, beaucoup de personnages, beaucoup de matières à développer. Plusieurs critiques ont même relevé qu'il aurait été intéressant d'en faire un télésérie plutôt qu'un film. Et j'ai trouvé un peu mal exploité l'idée de fond sur la montée du Parti Québécois et le fameux référendum en 1980. Et le fait que le film soit beaucoup plus en anglais ne m'a pas agacé autant que je le pensais. Je trouve que ce côté démontre bien une réalité de Montréal qui est toujours d'actualité.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire