vendredi 30 mars 2012

Hunger Games

Petite soirée au cinéma ce soir. Je suis allée voir le film qui a fait le plus recette à son premier weekend, depuis le début de 2012. Le film Hunger Games réalisé par Gary Ross met en vedette Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Elizabeth Banks, Lenny Kravitz, Woody Harrelson , Liam Hemsworth, Donald Sutherland, Wez Bentley, Stanley Tucci, Willow Shields et Amandla Stenberg.

Comme je n'ai pas lu les livres, je n'avais aucune idée exacte de l'univers dans lequel je plongeais. J'avais vu la bande-annonce et j'avais lu quelques entrevues et dossiers sur le film. J'avais des attentes, mais pas trop.

Dès le départ, on sent la violence et la crainte qui entoure l'évènement annuel des Hunger Games. J'ai passé par plusieurs émotions pendant le film. J'ai ri pour les répliques de l'animateur de "show" joué par l'excellent Stanley Tucci mais ri plus jaune en voyant les foules du Capitole s'extasier devant les premières secondes du jeu. J'ai eu les yeux embués dans certaines scènes dont une où l'ont voit un père furieux de voir son enfant mourir ainsi. J'ai fait un saut dans une scène, même si je savais ce qui arriverait.

Outre Jennifer Lawrence qui est épatante dans le rôle de Katniss, la jeune chasseuse meurtrière, Elizabeth Banks (Effie) et Woody Harrelson (Haymitch, ancien vainqueur des jeux devenu alcoolique et mentor de Katniss et Peeta) offrent eux aussi des performances exceptionnelles. J'ai aimé voir Lenny Kravitz (Cinna, le styliste) dans un nouveau rôle au cinéma.

Ce que j'ai plus aimé dans ce film, c'est le contexte de télé-réalité poussée à l'extrême pour baser l'histoire. En voyant cela, on peut se demander jusqu'où peut-on aller dans notre voyeurisme. Dans cette histoire, des jeunes de 12 à 18 ans sont appelés aux hasards à combattre jusqu'à ce qu'il reste qu'un seul survivant.

J'ai aimé les aspects rappelant les Olympiques de la Grèce antique avec les chariots tirés par les chevaux, et la présence d'un "big brother" qui décide du déroulement et impose ses conditions. Sur la photo ci-dessous, on voit où est rendue la technologie de ce futur plus ou moins loin. La technologie est si avancée qu'ils contrôlent le tout de façon tactile. Il y aussi un contraste avec l'état des districts où tout est grisâtre et terne, le territoire du Capitole est flamboyant et coloré. Un autre beau parallèle entre les écarts toujours grandissants entre les classes sociales.


En terminant, je ne comprends pas que ce film soit classé G au Québec (G = Général) étant donné la violence crue du propos et de certaines scènes. Je ne conseille pas d'emmener des enfants de 10 ans et moins voir ce film. 

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